Voilà.
Un mois à vivre au rythme tokyoïte, dans une petite maison
traditionnelle aussi haute qu’étroite, avec les copains.
Un mois à rire, à
sourire, à s’émerveiller devant les moindres détails, à vivre des aventures
rocambolesques, à se croire dans un livre d’Haruki Murakami ou d’Amélie
Nothomb.
Un mois de folie, un mois de choc culturel au pays des
pokémons et des parapluies, à acheter des onigiri au combini quand on a la
flemme de sortir manger, à prendre le métro avec le sourire tellement il est
propre et calme.
Se faire guider à travers la ville par un salary man qui s’ennuie,
se faire épier par la voisine d’en face dès qu’on sort étendre le linge à
moitié à poil, passer plusieurs jours à Akihabara dans l’espoir de trouver LA
figurine de ses rêves, rencontrer le vendeur le plus adorable du monde chez
Volks, taper la discute avec tous les tokyoïtes anglophones du coin, se faire
sauter dessus dans les boutiques lolitas parce qu’on est parisian-spotted,
reluquer discrètement les japonaises dans le métro, écouter le long monologue d’un
vieux dans un parc bien qu’on ne parle pas japonais, vivre dans une maison coincée entre
deux cimetières, se faire agresser par des gamines adorables, se faire agresser
par des daims monstrueux, reluquer les japonaises dans les onsen, se rendre ivre avec le meilleur saké du monde,
connaître par cœur le menu du restaurant à soba du coin, manger des légumes
quatre fois en trente jours grâce au shabu-shabu, être invités à voir un
concert de Hatsune Miku en réalité augmentée, aller à la mer juste pour s’asseoir
dans le sable, aller à Disneyland Sea, s’habituer au luxe du pays de la
surconsommation, prendre le Shinkansen, essayer de comprendre l’accent du
Kansai, aller à Kyoto, Nara, Osaka, Kamakura, Yokohama… se promener au milieu
de la nuit parce qu’il fait meilleur - et parce qu’il fait toujours jour à Tokyo,
aller dans un karaoke, acheter une deuxième valise...
Oublier qu’on n’est pas chez soi et qu’il va falloir
rentrer.Rentrer en France et avoir la furieuse impression que tout ça n’était qu’un rêve.
Promenade à Shinjuku et Roppongi
Shinjuku by night.
Roppongi, Mori Tower
Du vrac...
Cimetières
Un
petit cimetière de quartier, envahi par les chats, près d'un temple, et
un des deux immenses cimetières qui entouraient notre maison.
Mori Tower
Expo Love is All (installation de Yayoi Kusama) et vue panoramique de Tokyo depuis le 41e étage.
Asakusa
Où se trouve le plus gros temple de Tokyo.
Complexe Yebisu, Ebisu
Où se trouve le mirifique musée de la Photographie de Tokyo, mais apparemment, il y a aussi un musée de la bière dans le coin.
Roppongi by night
Asakusa by night, festival d'été sous la pluie
Namco
Namco,
c'est un endroit bizarre et incompréhensible. Une sorte de parc
d'attraction sur le thème de la bouffe, avec tout un décor de vieux
quartier, avec ses échoppes de gyoza et compagnie.
Kyoto
Odaiba, Venus Fort et Gundam géant
Odaiba,
c'est une île artificielle située dans la baie de Tokyo. Elle a été
construite sur un amoncellement de déchets (sans dec), et elle est plus
fake que Disneyland. Elle a vraimant été construite comme un parc
d'attraction... tout est beau, grand, vide.J'y ai visité le Venus Fort, un centre commercial immense, dont tout un étage se veut une réplique d'un quartier européen d'un siècle abstrait. Et comme on est au temple du fake et au Japon, il semble logique que cet étage possède un faux ciel.
Sur la deuxième photo, il s'agit d'un super restaurant de shabu-shabu (troisième photo) à ce même étage, mais le restau est, lui, plutôt ambiance Japon d'après guerre.
C'est aussi sur cette île qu'on peut voir un dinosaure géant, une plage artificielle, un Gundam taille réelle, et des onsen aux couleurs de l'ère d'Edo (mais j'en parlerais dans mon prochain article).
J'aurai
quarante milliard de choses à raconter, quarante milliard de choses à
montrer, mais je vais garder tout ça à la discrétion des copains et de
la famille, parce que sinon je pourrai consacrer un blog entier à ce
voyage, et ce serait un peu chronophage. Je me contenterais donc de deux articles avec un extrait de mes photos du Japon, puis suivront quelques articles avec toutes les conneries que j'ai rapporté: figurines, poupées, fringues... Histoire de vous vendre du rêve de matérialiste. ;)
Ouin c'est trop beau. Je veux y retourner. J'ai envie de pleurer T_T
RépondreSupprimerJe connais ça, une fois qu'on est rentrés on se demande quand est-ce qu'on y retourne !
RépondreSupprimerJe suis super contente pour vous que vous ayez pu vivre le voyage de vos rêves <3
Straw, On y retournera, c'est obligé... On ne peut pas ne pas y retourner. >_>
RépondreSupprimerTsukimi, merci <3 c'est exactement ça... et encore je me dis que ça a dû être pire comme tu y étais restée super longtemps. :x
Ah mais c'est prévu ! Printemps 2015 ou 2016 !
RépondreSupprimerAh, que de belles images !
RépondreSupprimerOn dirait que le moustique de la sur-saturation t'as piqué... fais attention, le processus de hipsterisation risque de s'accélérer si tu gratte trop ^^.
En tout cas ça fais plaisir de voir toutes ces photos. C'est un peu comme enfin se rendre compte que le voyage es terminé. C'est triste, mais reposant ^^.
Nooon, ça donne juste envie de pleurer et d'y retourner.
RépondreSupprimerEt d'aller de temps en temps en vacances en France. >_<
Merci pour ces photos, c'est fou, certains choses n'ont pas changé, pourtant mon voyage remonte à il y a 20 ans ...
RépondreSupprimerMagnifique!!! Ton article rend euphorique alors que je n'ai pas encore pu y aller!! Vivement les photos matérialistes :p
RépondreSupprimerLuchan, Luciole, merci beaucoup à toutes les deux ! ça me fait super plaisir de pouvoir partager un peu de ce voyage ici. Allez, je prépare le dernier (je pense) article touriste avant de passer aux choses sérieuses. ;)
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